L'entretien d'accompagnement

Un guidage non directif, empreint de respect et de délicatesse

Ma démarche

Au travers de nos échanges, je vous accompagne dans l’identification, puis la réhabilitation de ces parts de vous qui n’ont jamais été entendues, et sont en attente de reconnaissance.

- L’identification : se fait par l’énoncé, l’écoute et la précision des ressentis, que ceux-ci soient corporels, somatiques, émotionnels ou psychiques.

Partant de ces ressentis, de précisions en précisions, l’accès à la part de soi en attente se révèle.

- La réhabilitation : se fait en orientant l’attention vers cette part de soi qui a été identifiée, et en reconnaissant, avec sensibilité et délicatesse, le ressenti qui a été le sien (il s’agit de le reconnaître, et non de l’enlever).

Une ouverture se fait, et cette part de soi qui avait été mise à distance est réintégrée ; il en résulte alors un sentiment d’apaisement, de proximité intérieure et de réconciliation avec soi-même.

L’action mise en œuvre ici dans la psyché ne peut être réduite à l’idée de visualisation ou de psychodrame mental, car il s’agit surtout d’un nouveau « positionnement » existentiel (de l’être), d’une nouvelle « attitude intérieure » entre Soi et soi.

Il ne s’y trouve aucune attitude de pouvoir, mais seulement une attitude d'accueil et de reconnaissance, de la part du patient comme du thérapeute.

Quand cette ouverture se produit, le symptôme disparaît, parce qu’il a cessé d’être nécessaire (son rôle était "juste" de permettre l’identification de la part de soi à réhabiliter).

Ma posture, en tant que praticienne 

J'adopte une posture de bienveillance, d’accueil inconditionnel, de confiance, de réjouissance face à la personne que j'accompagne et à ses propos. 

Je me sens touchée par la rencontre avec elle, ressentant un mélange de considération, de générosité et de reconnaissance.

Je me sens touchée mais pas affectée. Pour cela, je porte mon attention sur les être que sont l'individu et ses « parts de lui », et non sur les événements qu’ils ont vécu. Cette posture est celle de la validation existentielle, de la validation de « l’être qu’est l'individu, constitué de lui et de toutes ses parts ».

Je me positionne comme un facilitateur ; tout au long de mon accompagnement, je me mets « au service » de la personne. Sans énergie, ayant pour intention la rencontre et la reconnaissance, adoptant une posture de validation existentielle, je me laisse guider par elle, attentive à ce qui émerge.

 

J’aime cette image du praticien et du patient, tous deux à bord d’une barque légère, descendant un cours d'eau, se laissant porter, découvrant ensemble le paysage intérieur du patient, s’en émerveillant, et effectuant les rencontres qui se présentent.

Appréhender les résistances

Au cours de l’accompagnement peuvent apparaitre des résistances. Je les considère comme des indicateurs que le chemin que nous empruntons n’est pas le bon ; soit ce n’est pas par là qu’il faut chercher, soit ce n’est pas encore le moment, soit il y a autre chose à faire avant…

Je ne combats pas la résistance, mais au contraire, comme pour le symptôme, j'entends ce qu’elle nous dit, ce vers quoi elle nous mène, qui est le « juste chemin ».

La résistance, lorsqu'elle apparaît, est pour moi comme une "précieuse balise" qui nous aide à ajuster, puis à trouver le chemin le plus juste pour le patient. Et pour cela, il suffit de l'écouter...